Unités liégeoises

Ville de garnison, Liège abritait également un important centre logistique : 36° bataillon QMT, ensuite 36° bataillon Logistique, CLog 3 et Complexe Logistique de Support Sud, portent également le perron liégeois sur leur blason. Tout comme l’Arsenal de Rocourt et la 46° Cie d’Ordonnance.

Après-guerre, le 4° CIP (Centre d’Instruction Primaire), installé brièvement au fort de la Chartreuse, arborait le perron liégeois sur son blason, l’hôpital militaire de Liège et le 123° bataillon TTR.

On notera aussi au niveau provincial, la 3° Circonscription militaire et le Commandement militaire Provincial, dont l’emblème reprend le perron liégeois, et un peu plus anecdotique puisqu’il ne s’agit pas d’une unité militaire proprement dite, le Corps des Cadets de la Marine – section de Liège.

Enfin, d’autres unités n’affichent pas de symboles liégeois, mais la cité ardente abrite leur monument. Je pense notamment au 14° régiment de Ligne, dont l’obélisque érigé en 1932 (à vérifier) domine la ville à l’endroit où se trouvait le fort de la Citadelle. Le monument du 1° régiment de Ligne se trouve près de l’entrée principale du fort de la Chartreuse, de même que le monument du Génie de la 3° Division d’Armée. Au même endroit, à droite de l’entrée principale de la Chartreuse, se trouve le monument aux morts des 15° et 16° régiments d’artillerie. Le 15° a été caserné à la Chartreuse et on peut encore y voir, dans les vestiges de l’ancienne maison Lambinon, une inscription envoyant vers les bureaux de l’état-major de cette unité. La caserne des Ecoliers a longtemps abrité le 2° régiment de Lanciers, qui a eu le triste honneur de compter en ses rangs, le premier soldat belge tué durant le premier conflit mondial : Antoine Fonck, dont la caserne a ultérieurement pris le nom. Une plaque commémorative est apposée à droite de l’entrée principale de la caserne, et surtout un imposant monument commémoratif a été érigé sur le lieu même ou le cavalier Fonck est tombé, à Thimister.